ALUMNI SPIRIT | LA BELLE ÉCHAPPÉE DE LAURENT ROUDIL

Accueil » Toutes nos actualités » ALUMNI SPIRIT | LA BELLE ÉCHAPPÉE DE LAURENT ROUDIL

portrait

Passionné de vélo, Laurent Roudil gravit les échelons comme il gravit les côtes, notamment lors de l’Ardéchoise à laquelle il participe chaque année. Aujourd’hui, il est à la tête du groupe Econocom, qui compte plus de 9 000 salariés et réalise 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans 15 pays. Un parcours d’envergure internationale pour cet ancien étudiant du BBA INSEEC (ex-ECE).

Guidé par la curiosité

Ouvert d’esprit, le jeune Laurent Roudil décide de faire ses études dans le commerce international. Il se dirige naturellement vers le BBA INSEEC (ex-ECE) de Bordeaux qui propose ce type de cursus. “Outre les compétences théoriques acquises à l’INSEEC, j’ai surtout apprécié l’opportunité de pouvoir faire des stages à l’étranger. J’avais hâte de transposer mes connaissances au sein d’une entreprise”, raconte Laurent Roudil. C’est ainsi qu’il se retrouve à Miami pour effectuer son stage de 3ème année. Il jette son dévolu sur le Consulat Général de France au poste d’Expansion Économique. Il réalise des études de marché, notamment sur les sujets de la sous-traitance aéronautique en Floride et sur l’intérêt d’investir à Puerto Rico.

Enchanté par sa première expérience aux États-Unis, l’étudiant retourne à Miami pour son stage de fin d’études, mais cette fois-ci dans une société d’importation de produits cosmétiques. Un stage qui lui sera particulièrement utile pour la suite de sa carrière puisque son mémoire, portant sur la question “Pourquoi est-il difficile d’importer et de distribuer des parfums et des cosmétiques aux États-Unis ?”, lui servira de pré-étude de marché pour lancer sa propre entreprise à New-York, quelques années plus tard.

Un circuit international

Son diplôme en poche, Laurent Roudil s’envole pour Stockholm dans le cadre d’un CSNE (coopération du service national à l’étranger) pour Thalès. Son rôle : représenter le savoir-faire de Thalès dans les pays nordiques ; à savoir la Suède, la Norvège, la Finlande, le Danemark et l’Islande. “Cette première expérience professionnelle fut très enrichissante. Après avoir découvert la culture américaine, la découverte de la culture des pays nordiques fut passionnante”, se souvient Laurent Roudil.

A la fin de son CSNE, le jeune homme retourne aux États-Unis pour importer et distribuer des parfums et des produits cosmétiques. Le décès de son grand-père maternel le pousse à rentrer en France afin de reprendre son domaine agricole avec son frère, toujours exploité 25 ans plus tard.

Entrée dans le secteur du numérique

Ensuite, Laurent Roudil décide d’intégrer Siveco Group, un éditeur de logiciels de maintenance en tant que Directeur International pour l’Europe, l’Asie et l’Amérique Latine. “J’ai accepté ce poste qui était cohérent avec ma volonté de poursuivre mon parcours à dimension internationale, sachant que le marché des logiciels était porteur” explique-t-il.

Laurent Roudil y reste près de 4 ans avant de rejoindre Capgemini, une multinationale de services informatiques. Il est nommé directeur commercial chargé du secteur des services publics en France. Après 6 ans à ce poste, Laurent Roudil évolue et devient directeur exécutif en charge du P&L du secteur Énergie, Utilities et Industrie avant d’être promu directeur commercial France. “Cette évolution au sein du Groupe s’est faite grâce à de bons résultats et une grande capacité d’adaptation”, affirme-t-il.

Guidé par la curiosité, Laurent Roudil démissionne après 12 ans chez Capgemini pour devenir directeur général de BT (British Telecom). Le secteur des télécoms étant complémentaire à l’informatique, il semblait naturel à Laurent de découvrir les synergies entre les deux secteurs.

Prendre son élan avant la montée

A l’affût de nouveaux challenges, Laurent Roudil est embauché chez Econocom en 2015. Le groupe européen, coté en bourse, est spécialisé dans la transformation numérique (équipements, services, financement), un sujet qui passionne Laurent. “Plusieurs raisons m’ont fait entrer chez Econocom. D’abord, il s’agit d’une entreprise entrepreneuriale, et cette culture me plaît beaucoup. Ensuite, rencontrer Jean-Louis Bouchard, le fondateur, m’a convaincu du fort potentiel de développement du Groupe.”

Il débute dans l’entreprise en tant que directeur des comptes stratégiques. Il s’agissait, pour lui, d’un moyen de bien intégrer le groupe, de comprendre les différents métiers et de se familiariser avec leurs enjeux. Fort de la confiance de Jean-Louis Bouchard, Laurent Roudil gravit rapidement les échelons en devenant directeur général des services, puis directeur général France et enfin du groupe en janvier 2022.

“Trois plus-values essentielles ont été reconnues lors de ma nomination en tant que CEO et administrateur délégué du Groupe Econocom : une forte culture de résultat, une grande capacité d’adaptation et une dimension de leadership”, explique Laurent Roudil.

Dans le peloton de tête

Doubler la taille d’Econocom d’ici 2030 ? Un défi qui ne fait pas peur à Laurent Roudil qui souhaite poursuivre la croissance organique du Groupe et développer la croissance externe. “Econocom est un groupe solide. Après quelques années à stabiliser l’activité, on repart sur une dynamique de croissance. La crise du Covid 19 n’a pas eu raison de l’entreprise, grâce à une grande capacité d’adaptation et de gestion de crise. Nous avons même réussi à améliorer nos résultats en 2020 !”, raconte-t-il.

Outre la crise Covid, un autre enjeu de taille se dessine. La pénurie de composants. Cette difficulté d’approvisionnement crée du retard sur les commandes. Mais Laurent Roudil reste confiant et sait qu’Econocom sortira grandi face à ces difficultés, grâce à ses trois valeurs : la bonne foi, la réactivité et l’audace.

Toujours attaché au BBA INSEEC (ex-ECE) et au groupe OMNES Education, Laurent Roudil sera présent le samedi 11 juin pour la remise de diplômes organisée par le groupe.

Capture-decran-2022-06-07-134124
LAURENT ROUDILALUMNI INSEEC

Outre les compétences théoriques acquises à l’INSEEC, j’ai surtout apprécié l’opportunité de pouvoir faire des stages à l’étranger. J’avais hâte de transposer mes connaissances au sein d’une entreprise.”

Mis à jour le 6 juin 2023