portrait
Originaire de Pontpoint dans les Hauts-de-France,Christophe Bellier est très attaché à sa devise communale : « Fais ce que dois ». L’homme a revêtu pas moins de 7 casquettes différentes au sein de l’entreprise Continental et est aujourd’hui à la tête de l’intelligence marketing et de la planification stratégique des projets. En tant que pilote de son service, il maintient la trajectoire des objectifs tout en relevant le défi des nombreux virages liés à la crise du Covid-19.
La révélation
Après une déconvenue en 1ere S dans une section sport-étude basket-ball au lycée Charles de Gaulle de Compiègne, c’est avec un baccalauréat Sciences et Technologies Tertiaires en poche que Christophe Bellier se dirige vers une formation tout aussi théorique que pratique et décroche un DUT Techniques de Commercialisation.
Un diplôme qui lui confère une solide culture générale ainsi que commerciale, et lui permet de développer ses compétences techniques. Devenu étudiant consciencieux, il hésite un temps à s’engager dans une classe préparatoire HEC mais opte finalement pour les concours d’école de commerce et obtient un Master II en Business International à l’INSEEC :
« En dernière année à l’INSEEC, nous sommes invités à faire une alternance pour mettre en application nos savoirs académiques et nous confronter à la réalité du monde professionnel. Ma promotion a un peu servi de cobaye, car c’était la première fois qu’ils proposaient un cursus en alternance. L’alliance école/entreprise aura vraiment été une stratégie gagnante pour moi ! »
Le collectif
Bricoleur, il y a plusieurs événements qui ont permis à Christophe Bellier d’enfoncer le clou de la confiance en soi. Ainsi, sur le podium de ses meilleurs souvenirs d’étudiant on retrouve la remise de diplôme à la fin du parcours INSEEC, un beau moment de retrouvailles qui a regonflé son capital confiance :
« Je suis fier d’avoir réussi après avoir un peu trébuché durant mes études secondaires. En dernière année, toute ma promotion s’est dispatchée aux quatre coins du globe pour l’alternance. Nous étions un groupe très soudé, alors c’était un réel plaisir de se revoir, surtout dans un contexte comme celui-là. Pour tout vous dire, ce sont des gens avec qui je suis encore en contact aujourd’hui… plus de 15 ans après ! »
Avide de sensations fortes, Christophe Bellier est également à l’origine de la création de l’association sportive INSEEC Xtreme épaulé par une poignée d’autres étudiants de l’école. Ainsi, avec son acolyte Kévin Favrat, ils ont eu l’occasion de se défouler sur le bassin d’eau vive de Cergy-Pontoise ou encore d’embarquer les membres de l’association dans un bus direction la Normandie, pour sauter à l’élastique depuis le viaduc de la Souleuvre.
Tir à 3 points
Christophe Bellier considère qu’il est essentiel de se constituer un réseau, et ce dès les premières années d’études. Il encourage donc tous les étudiants à multiplier les expériences en effectuant des stages, en créant des connexions et en s’engageant dans diverses associations.
En ce qui le concerne, c’est la rencontre avec Pierre Guirard autour de leur passion commune pour le basket-ball qui lui a ouvert les portes du grand équipementier automobile allemand. Christophe Bellier commence ainsi sa carrière chez Continental en y apprenant le métier de promoteur des ventes.
« J’ai appris le métier sur le terrain aux côtés d’un cadre commercial. Lorsque celui-ci a évolué, on m’a proposé de reprendre son secteur en Champagne-Ardenne. C’était à la fois grisant et stressant car cela allait de pair avec les partiels, la rédaction du mémoire, et la soutenance finale… Pour résumer, avant même d’avoir terminé mes études, on me proposait un CDI chez Continental ! »
Le futur est en marche
Pour entretenir un environnement favorable à l’épanouissement professionnel et faire émerger les innovations, les collaborateurs de Continental partagent des valeurs fondamentales qui tournent autour de la confiance, de la passion de gagner, de la liberté d’action et de l’esprit d’équipe. Alors, si on lui demande de se projeter dans le futur, Christophe Bellier se voit encore travailler au sein de l’entreprise, mais avec de nouveaux défis :
« Ce serait le signe que je continue à m’éclater dans ce que je fais ! J’évolue dans un univers de travail qui est très sain, et on m’a donné la possibilité de changer souvent de fonction, alors je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer. »
A cela s’ajoute le fait que s’il devait lancer une bouteille à la mer, il inscrirait un message rassurant pour les générations futures tel que : « Tu vas peut-être échouer, mais tu vas tellement grandir ». Une manière de dire qu’il faut parfois prendre son mal en patience, mais qu’il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.
« Anything is possible »
Quand il ne se rend pas en Bretagne en famille, région d’origine de son père, Christophe Bellier se ressource en pratiquant le triathlon. Un sport exigeant qui combine trois épreuves d’endurance : natation en eaux libres, cyclisme et course à pied.
« Après 25 ans de basket, c’était comme repartir de zéro pour moi. Nager, pédaler et courir, il m’a fallu tout apprendre ! Avec un groupe de copains, on augmentait les distances petit à petit jusqu’à atteindre la tant convoitée compétition IronMan qui s’étale sur 226 kilomètres et dont la sensationnelle devise est « Anything is possible », se réjouit-il.
A croire que les 3,8 km de nage de l’IronMan lui ont permis de méditer les propos de son homonyme super-héros de l’univers Marvel : « Les records sont faits pour être battus ! ».
Son conseil : “Soyez curieux de tout ”
Même s’il existe toujours des matières avec lesquelles on entretient moins d’affinités, Christophe Bellier pense qu’il ne faut en délaisser aucune. Passionné de géopolitique, il considère que tout est bon à prendre pour forger sa capacité à penser et à critiquer –au sens grec du terme- c’est-à-dire développer son discernement et comprendre le monde qui nous entoure :
« A l’époque, le directeur de l’INSEEC nous avait dit que nous étions l’élite avec un « e » minuscule et que pour prétendre devenir l’Élite avec une majuscule, il nous faudrait travailler dur, nous investir et mettre à profit la pluridisciplinarité qui nous était offerte. », se souvient-t-il.
« L’alliance école/entreprise aura vraiment été une stratégie gagnante pour moi ! »
Christophe BELLIER
ALUMNI INSEEC