portrait
Après ses études en management, Louis Marty se lance dans un Master en Entrepreneuriat et Innovation à l’INSEEC Grande école où il apprend à jongler avec les premiers ingrédients qui façonneront la recette de l’aventure Merci Handy.
Cap sur Merci Handy
Louis Marty est aujourd’hui l’esprit et le cœur de Merci Handy, une entreprise de cosmétiques du quotidien, qui privilégie des ingrédients non nocifs. Son objectif ? Toucher en plein cœur une clientèle avide d’authenticité et d’innovation avec ses produits empreints d’une touche de magie.
« Ce qui me plaît le plus dans mon métier, c’est de travailler sur des produits que j’affectionne particulièrement. Chacun d’entre eux a une place spéciale dans ma vie quotidienne. Il n’existe pas un seul produit que je ne suis pas fier de présenter. Et puis, Merci Handy est une aventure humaine extraordinaire, qui a vu passer plus de 150 personnes depuis ses débuts, dont certaines font partie intégrante de l’histoire de l’entreprise. », explique-t-il.
Dans l’équipe de Merci Handy, il incarne le rôle de capitaine, il donne le cap, anticipant la direction que doit emprunter le navire, évitant les écueils, et naviguant à travers les vagues scélérates pour mener son équipage vers une destination ensoleillée : « J’ai un rôle de supervision, je challenge beaucoup les équipes afin d’aller là où l’entreprise réussira, tant au niveau de l’image, de l’humain, que financièrement », raconte-t-il.
D’un coup de baguette magique
Alors qu’ils sont encore sur les bancs de l’école, lui et son ex-associé, Roland Jais Nielsen, prennent conscience que le marché des produits pour se laver les mains est hyper ennuyant. Ils décident alors de transformer le gel pour les mains, en y ajoutant des éclats de couleur, des paillettes et, selon leurs dires, de l’extrait de licorne.
Les deux magiciens ont alors l’ambition d’amener le produit vers un territoire plus cosmétique et soin, et de faire oublier le côté médical, froid et aseptisé. Comme par enchantement, la formule magique de Merci Handy n’a pas vu le jour dans un laboratoire, mais bien au cœur de leurs appartements parisiens.
D’ailleurs, connaissez-vous la mélodie de « Over the rainbow » que l’on retrouve dans l’adaptation cinématographique du Magicien d’Oz ? Une jeune adolescente nous partage son rêve d’échapper au mauvais temps pour découvrir ce qu’il se passe au-delà de l’arc-en-ciel, accédant enfin à un lieu merveilleux où les soucis fondent comme des bonbons au citron. (« Where troubles melt like lemon drops »)
Outre le fait que le symbole emblématique de la marque soit un arc-en-ciel, les paroles de cette chanson résonnent avec la vision de Louis Marty : transformer l’ordinaire en quelque chose d’extraordinaire grâce à ses produits.
Tremplin vers l’entrepreneuriat
Louis décide de boucler ses études par un Master en entrepreneuriat et innovation à l’INSEEC, afin d’avoir toutes les cartes en main pour faire grandir Merci Handy. Il aspirait à une formation polyvalente, avec un grand volet consacré à l’entrepreneuriat.
« J’ai toujours eu une affinité pour le marketing, plutôt que pour la finance ou la logistique. Il était important pour moi de connaître toutes ces notions pour mener à bien mon projet entrepreneurial. Grâce à cette formation, je ne me suis jamais senti ridicule devant les banques ou les différents investisseurs. J’étais préparé et confiant, j’avais acquis des bases solides en sortant de l’école », confie-t-il.
Les années passées à l’INSEEC ont été pour lui une période d’épanouissement mais également de défis. Tout a commencé dès son entretien d’admission, où il fut mis à l’épreuve. Le recruteur s’est attardé sur les notes, variant du simple ou double, obtenues en mathématiques au cours de sa scolarité.
« J’ai longtemps entretenu une relation ambiguë avec les maths. Certains concepts me semblaient trop flous, comme celui des fonctions. Pour obtenir mon ticket d’entrée à l’école, la personne qui m’interrogeait m’a lancé un défi sous forme d’énigme : Vous croisez une fonction exponentielle tous les jours. Quelle est-elle ? », se souvient-il.
Le jeune entrepreneur donna la bonne réponse : il s’agissait de la tour Eiffel. Il est surprenant de constater combien il peut être essentiel de se projeter dans la vie réelle pour appréhender des concepts parfois trop abstraits.
Outre le fait de s’investir dans la vie associative de l’école, Louis Marty conseille aux futurs étudiants de l’INSEEC de ne pas se spécialiser trop tôt : «J’encourage les étudiants à profiter du temps dont ils disposent pour découvrir quelles sont leurs véritables passions et en quoi ils sont bons ».
La recette de l’originalité
Louis Marty incarne l’entrepreneuriat saupoudré d’une bonne dose de créativité. Merci Handy a d’ailleurs su insuffler de la poésie et de l’enchantement à un secteur qui manquait de fantaisie. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que son fondateur a toujours admiré les marques telles que Innocent, Ben & Jerry’s ou encore Michel & Augustin, capables de fédérer une grande communauté et de bouleverser complètement le marché.
Louis Marty a parfaitement conscience que si la stratégie marketing initie le premier achat, c’est la qualité du produit qui déclenche les suivants. Il veille donc à utiliser des ingrédients sains, sans additifs et naturels. La marque s’engage ainsi dans une démarche vegan et cruelty-free, en privilégiant au maximum les emballages recyclés. Pour plus de transparence, les formules élaborées par Merci Handy ont même été auditées par des experts de l’organisme indépendant PETA.
Selon lui, la vie d’un entrepreneur est rythmée par des moments de stress, de réussites, d’échecs et aussi par la fatigue due à une énergie mentale intense, d’autant plus lorsque l’on a un jeune enfant. C’est pourquoi il est essentiel d’accueillir et d’accepter ses émotions.
« Je crois vraiment en l’adage qui met en parallèle l’idée que pour être bien dans sa tête il faut être bien dans son corps. J’ai besoin de faire du sport. J’ai besoin de libérer toute cette énergie qui bouillonne à l’intérieur pour me sentir bien », explique-t-il.
Louis Marty croit fermement en la nécessité de faire confiance à la vie. S’il rencontre une difficulté, c’est qu’elle avait sa raison d’être. Il est convaincu qu’il faut apprendre à la surmonter et à vivre avec. Le jeune homme, ambitieux et optimiste, se projette dans l’avenir en imaginant vivre près de la mer tout en continuant à diriger son entreprise. Il se voit reconnecté avec la nature, loin de l’agitation urbaine.
«J’encourage les étudiants à profiter du temps dont ils disposent pour découvrir quelles sont leurs véritables passions et en quoi ils sont bons
Louis MARTY
Alumni INSEEC Grande Ecole