Alumni Spirit | l’ECLAT MARSEILLAIS

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portrait

Dédaignant les opportunités parisiennes qui se présentaient à lui, Ryad Lovera a choisi de démarrer sa carrière professionnelle au cœur de la cité phocéenne. Convaincu que la ville qui l’a vu grandir regorge d’opportunités, il a emporté dans sa valise tous les savoirs appris sur les bancs de l’école. Désormais chef de publicité au sein de BFM TV Provence, il compte bien mettre ses connaissances au service de sa région.

Des bancs de l’école au petit écran

Après un baccalauréat ES au lycée Notre-Dame de la Viste à Marseille, Ryad Lovera décide de se former au management par l’intermédiaire d’un Bachelor. Une fois son diplôme en poche, le jeune homme nourrit le rêve de prendre une année sabbatique pour explorer le monde, mais les circonstances en ont décidé autrement.

« Tout ne se déroule pas toujours comme prévu, j’ai dû remettre mes envies d’ailleurs à plus tard. C’est là que j’ai découvert l’INSEEC, qui m’a permis d’ouvrir un nouveau chapitre. », raconte-t-il.

Ryad quitte donc sa chère ville natale pour les rues animées de Paris, prêt à se plonger dans un MSc en marketing et communication. Un choix qu’il a fait de manière plutôt impulsive, et qui participe aujourd’hui à son épanouissement professionnel.

« C’est durant cette période intense que j’ai décroché une alternance de deux ans chez TF1 en tant qu’assistant commercial. Cette expérience a forgé mon savoir-faire, et surtout renforcé mon goût pour l’univers de la communication. », explique-t-il.

Par ailleurs, le jeune homme a pu révéler sa nature engagée durant ses années d’études. Il a notamment participé à une simulation des Nations-Unies, où il a discouru devant une assemblée de 400 personnes. On imagine aisément la pression ressentie, mais cela lui aura permis d’échauffer sa capacité à s’exprimer avec conviction. Grâce à un projet de l’INSEEC, il a pu récolter des fonds pour une association dédiée au tennis, donnant l’opportunité aux jeunes de quartiers en difficulté de pratiquer ce sport.

Faire preuve d’ouverture d’esprit

En interrogeant Ryad Lovera sur les matières qu’il a préféré au cours de sa scolarité, on comprend rapidement qu’il s’agit de toutes celles qui sont parvenues à titiller sa curiosité intellectuelle. Ainsi, les cours de français revêtent une importance toute particulière pour celui qui, originaire des quartiers nord de Marseille, a rapidement saisi qu’une expression claire et articulée agit comme un outil puissant.

Parmi ses premières passions, on retrouve les sujets sociétaux et l’histoire-géographie. « Pour moi, il ne s’agit pas simplement d’une étude du passé, mais surtout d’un moyen de comprendre l’avenir. », insiste-t-il.

Enfin, lors de son MSc, il a pris plaisir à plonger dans les eaux du commerce international et du marketing digital, et s’est découvert un goût pour le design thinking, le branding management, la distribution omnicanale et le e-retailing.

Selon lui, découvrir le monde professionnel au travers de formations en alternance reste une expérience fabuleuse. Mettre les pieds sur le terrain permet de tisser des liens précieux avec des professionnels passionnés, et développer un réseau solide.

« Prenez le temps de discuter, de partager vos idées, et surtout, ouvrez-vous aux autres étudiants aussi bien qu’aux enseignants. C’est dans ces moments d’échange que naissent des opportunités insoupçonnées et que l’apprentissage prend une dimension plus profonde. Les enseignants de l’INSEEC ont de belles histoires à partager, très inspirantes. », affirme-t-il.

L’arène médiatique

Après avoir été assistant commercial chef de publicité digitale en alternance au sein de la régie de TF1 PUB à Paris, où il travaillait avec une équipe de 4 commerciaux, Ryad Lovera reprend la direction du Sud. Il décroche un poste de chef de publicité à BFM TV Provence, une chaîne locale du groupe lancée en 2021.

« Je suis chargé de favoriser le développement du commerce local, j’apporte des conseils en communication à ceux qui, souvent novices en la matière, ont besoin d’être rassurés. »

Sa principale mission est de développer le portefeuille de BFM. En jonglant habilement entre la prospection et le conseil, il parvient à tisser des liens avec des entreprises de secteurs divers, de la start-up dans la tech à l’entreprise de rénovation. Chaque journée de travail est un défi à relever, d’autant plus que la chaîne locale pour laquelle il travaille est relativement récente.

« Je suis passionné de médias. Plus jeune j’ai envisagé de faire du journalisme. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir trouvé une sorte d’équilibre entre ces deux rêves. », confie-t-il.

En dehors des rouages du monde professionnel, le jeune homme trouve son équilibre en pratiquant la boxe. Pour lui, il s’agit bien plus qu’un moyen de rester en forme. La boxe incarne le dépassement de soi, la concentration, et le travail sur soi-même. Ces valeurs, ancrées dans sa pratique, se reflètent également dans son approche professionnelle et renforcent son engagement.

Ne pas rester sur ses acquis

Avant de faire ses premiers pas dans le monde de la télévision, Ryad s’est construit un parcours professionnel riche. Issu d’une famille d’artisans, le jeune homme connaît le sens et la valeur du travail.

Ses expériences de serveur en restauration et d’hôte d’accueil au stade Vélodrome l’ont notamment poussé à affûter sa vision commerciale et à affiner ses compétences relationnelles avec la clientèle. Plus tard, il a eu l’occasion de faire un stage à Montréal, dans un cabinet de ressources humaines : « Un stage à l’américaine, à base de porte à porte, qui m’a poussé hors de ma zone de confort », précise-t-il.

Ensuite, c’est chez Basil, une start-up spécialisée dans la livraison de repas au bureau, que le jeune communicant a consolidé ses compétences. Chargé du développement de l’entreprise dans le Grand Sud, il a participé à la promotion de repas conçus par un chef à partir de produits frais et locaux.

Une diversité d’expériences qui a exacerbé sa capacité à relever les défis. Pourtant, il considère qu’il est essentiel de prendre du recul sur les choses : « Je relativise beaucoup. On n’a qu’une vie, je ne veux pas avoir de regrets, je veux être acteur de ma vie. Il est hors de question que je rentre chez moi le soir et que je me dise j’aurai du faire ça autrement, j’aurai du faire mieux. Je veux tout donner. », affirme-t-il.

Lorsqu’on l’invite à se projeter dans un avenir lointain, cet amoureux inconditionnel des balades sur le port de l’Estaque n’envisage pas de les troquer pour quoi que ce soit au monde. Il s’imagine, peut-être, entrepreneur dans le commerce international, un moyen pour lui de rendre hommage à ses racines en Tunisie.

« Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de ne jamais me reposer sur mes lauriers. Ce n’est pas parce que je suis diplômé que je vais arrêter d’apprendre. Je crois qu’il faut continuellement se former », déclare-t-il.

Prenez le temps de discuter, de partager vos idées, et surtout, ouvrez-vous aux autres étudiants aussi bien qu’aux enseignants. C’est dans ces moments d’échange que naissent des opportunités insoupçonnées et que l’apprentissage prend une dimension plus profonde. Les enseignants de l’INSEEC ont de belles histoires à partager, très inspirantes.

Ryad LOVERA

Alumni INSEEC MSc

Mis à jour le 29 novembre 2023