Recherche et enseignement à l’heure des Intelligences Artificielles Génératives (IAG) et des transitions écologiques et sociétales
Le Research Center & Faculty a réuni plus de 120 enseignants, chercheurs et collaborateurs du Groupe OMNES Education au sein du campus Cœur Défense le 5 octobre 2023 pour un événement mêlant recherche et pédagogie. Cette rencontre est l’occasion pour la faculté de rendre visibles les actions mises en place pour répondre à l’évolution de nos métiers de la recherche, aux exigences sociétales et à la demande de nos étudiants en matière de Responsabilité Sociétale des entreprises (RSE) et d’Intelligences Artificielles (IA).
José Milano, Président Exécutif du Groupe OMNES Education et Catherine Kuszla, Dean Recherche et Faculté ont ouvert cette journée en présentant la stratégie, les résultats obtenus et les ambitions du Groupe ainsi que le rôle de la recherche et de la faculté pour les mener à bien notamment à travers le projet Time To Act, les accréditations ou encore les nouveaux axes de recherche dans lesquels les travaux des enseignants-chercheurs des écoles ECE, ESCE, INSEEC GE, BBA INSEEC et IUM s’inscrivent :
Driving change for a sustainable future: institutional settings and social dynamics
(e.g. New international environmental accounting norms and financial politics, or AI ethics issues …)
Exploring Behavioral Adaptation in the Face of Societal and Technological Transitions
(e.g. New consumers’ behaviors, Impact of IA and bio-digital non human beings, Ageing, health and working conditions …)
(Re)building resilient and responsible organizations and systems
(e.g. Sobriety of AI , Autonomous vehicle, Viability of sustainable BM…)
Framing a sustainable Ecosystem: Territory, social and digital Networks
(e.g. NFT in the wine sector, Impact of sustainable supply chain practices…)
confÉrence : NUMÉRIQUE VS ENVIRONNEMENT
Ensuite, Julien Pillot, enseignant-chercheur INSEEC Grande Ecole et Directeur du Pôle de la Valorisation de la recherche est intervenu lors d’une conférence animée par Romain Gouloumes de 20Minutes, sur le sujet de la difficile réconciliation entre politiques environnementales et capitalisme numérique. Sur la base de son rapport aux services du Premier Ministre il a présenté de manière synthétique les principales conclusions de ce dilemme. L’utilisation croissante du numérique soulève en effet des préoccupations environnementales majeures, notamment en termes de consommation d’énergie, d’émissions de carbone et de dépendance aux ressources naturelles. Bien que le numérique soit devenu un moteur essentiel de la croissance économique et ait transformé nos sociétés, il est aussi associé à une consommation énergétique vorace et à la création de nouvelles dépendances, en particulier vis-à-vis des métaux utilisés dans la fabrication des appareils électroniques. Alors qu’il est indéniable que le numérique a un impact environnemental significatif, il est aussi reconnu comme un potentiel allié pour la transition écologique. Cependant, une régulation éclairée est nécessaire pour orienter le secteur vers une utilisation plus durable et responsable des ressources. Les efforts actuels se concentrent sur l’encouragement de l’écoconception, la durabilité et la recyclabilité des équipements, ainsi que l’amélioration de l’efficacité énergétique des infrastructures numériques. Néanmoins, il est essentiel d’aller plus loin et de repenser nos modes de consommation et de production numériques, afin de faire du numérique un véritable outil au service de l’environnement.
LES INTELLIGENCES ARTIFICIELLES GÉNÉRATIVES
Cet enjeu du numérique a également été abordé par Caroline Gans Combe, chercheure à l’INSEEC Grande Ecole et Directrice du Pôle des projets structurés, lors de sa conférence portant sur l’introduction des IAG dans les méthodologies de recherche et les modalités d’enseignement.
Par la multiplicité de ses applications et outils, l’intelligence artificielle (IA) a un impact significatif sur l’enseignement et la recherche académique. De la robotique à l’économie en passant par la santé, elle s’applique et s’impose à toutes les disciplines. L’intégration de l’IA dans le monde de l’enseignement et de la recherche va apporter des améliorations en termes de productivité significatives (automatisation, révélation et exploration de tendances auparavant non détectées, facilitation de la transparence et de l’examen par les pairs) et de personnalisation et de rationalisation des parcours d’enseignement. Toutefois, ces nouveaux usages ne sont pas dénués de défis, et l’utilisation de ces outils et méthodes soulèvent des questions aussi prégnantes que celles relatives aux risques de biais et distorsion des données, à la protection de la vie privée, à la transparence, à la reproductibilité, à la propriété intellectuelle, à la responsabilité ou encore à l’impact social et au risque d’utilisation abusive. Ces avancées mettent en évidence le potentiel de transformation de l’IA dans la recherche universitaire et soulignent la nécessité pour les acteurs académiques de s’adapter et de trouver un équilibre entre l’automatisation portée par l’IA et l’ingéniosité humaine.
PARTAGE, RECHERCHE ET CONVIVIALITÉ
L’après-midi a été consacré à la présentation des recherches en cours par nos enseignants-chercheurs. Ces ateliers étaient l’occasion d’échanger sur leurs travaux qui s’inscrivent dans les axes de recherche d’OMNES Education Research Center & Faculty et qui explorent notamment la diffusion des critères RSE dans les entreprises et les modes de gouvernance ou les enjeux de santé, de diversité, de bien-être au travail… Les enseignants et chercheurs ont enfin partagé leurs pratiques et leurs interrogations en matière d’innovation de fond quant à la prise en compte des enjeux écologiques et sociaux dans les enseignements, mais également en matière d’appropriation des nouveaux outils de rationalisation et d’automatisation des processus scientifiques et pédagogiques que sont aujourd’hui les IAG.
Retour sur cette journée
Photos et vidéo : dlmns.com
Mis à jour le 25 octobre 2023