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Lancers-francs et pistes ensoleillées

Aubin Blanco est originaire d’Annecy, reconnue comme l’une des villes les plus sportives de l’Hexagone. Rien d’étonnant à ce que l’on pratique avec délice sports collectifs, ski, randonnée ou wakeboard lorsque l’on a baigné dedans depuis toujours. « On a de la chance d’avoir de belles montagnes, alors autant en profiter », sourit-il.

Bien qu’Aubin Blanco ait nourri le rêve de devenir basketteur professionnel dans sa jeunesse, il se consacre désormais à des projets liés à l’événementiel. Il embrasse le hasard des rencontres et saisit chaque opportunité qui se présente, tout en gardant à l’esprit l’idée d’œuvrer à l’organisation de manifestations sportives, notamment pour de grandes marques.

Le jeune homme a gardé un petit côté compétiteur de ses années en tant que joueur, arbitre puis entraîneur de basket-ball. C’est sans doute la raison pour laquelle, étudiant, il n’a pas hésité à mouiller le maillot pour traverser le désert marocain à bord de sa 4L rutilante. Avec Eliott Bernard et la ravissante « Icot », l’équipage des Coquelicots du désert était au complet pour participer au 4L Trophy, un raid automobile solidaire couru uniquement en Renault 4 :

« En 2^ème année de Bachelor, nous avons eu la chance de vivre une expérience incroyable grâce au 4L Trophy. La préparation était hyper intéressante, il nous a fallu chercher des financements, gérer la logistique et récolter des dons (fournitures scolaires et matériel sportif) pour soutenir l’action de l’association Enfants du désert. Nous avons vécu des moments extraordinaires sur place. Il a fallu se surpasser, relativiser, partager, s’entraider. Et le soleil levant sur les dunes de Merzouga, c’est juste  inoubliable », se souvient-il.

« J’ai dû élaborer des stratégies de communication et faire preuve d’une grande polyvalence. C’est à ce moment-là que j’ai fait face à mes premiers défis professionnels car chaque action a des répercussions et je voulais que tout soit parfait en termes d’organisation », explique-t-il.

Durant ses années d’études, Aubin Blanco s’est beaucoup investi dans la vie de l’école, notamment au sein du Bureau des Étudiants (BDE). Il a pris part à la coordination de plusieurs événements, comme l’organisation de la Raclette Cup ‘3 aux côtés d’Alexandre Valentino, professeur d’événementiel à l’INSEEC de Chambéry. Bien que la rumeur selon laquelle les étudiants du campus se déplacent uniquement en ski et se nourrissent exclusivement de raclette soit infondée, il lui a tout de même fallu mettre les bouchées doubles pour mettre en place la plus grande soirée raclette que le monde ait jamais connue.

Goût d’ailleurs

Animé par le désir de percer les mystères des différentes cultures et de comprendre les conflits qui surgissent dans le monde, Aubin Blanco prend rapidement goût au voyage. Ses escapades lui sont précieuses : entre sa première et sa terminale, il a vécu une année aux États-Unis, à Portland, dans l’Oregon :

« Cette parenthèse m’a permis de réaliser à quel point les codes sociaux peuvent varier d’un endroit à l’autre. Ce qui semble incongru en France prend une toute autre signification outre-Atlantique. J’y ai également fait des rencontres très enrichissantes », confie-t-il.

C’est ensuite depuis l’étranger, où il étudie en Erasmus, qu’il recherche une entreprise pour son alternance de MSc : « Une adaptation nécessaire en raison de la pandémie, qui m’avait déjà contraint à partir aux Pays-Bas plutôt qu’au Mexique. C’était une belle expérience, même si la majorité des cours était en distanciel. »

Puis, c’est avec gourmandise que le jeune homme ambitieux s’engage pour deux ans d’alternance au sein de My Candy Shop, entreprise spécialisée dans les confiseries du monde entier. Son rôle axé sur le développement de l’export lui a permis de goûter à toutes les facettes du métier : prospection, fidélisation, conception d’outils de communication et de supports commerciaux, etc.

Tout en relevant les défis qui se présentaient, il assurait un suivi auprès des clients : « J’aime entretenir des relations commerciales de qualité. Je trouve cela essentiel. Certains clients ont d’ailleurs pris le temps de me rappeler une fois ma mission terminée pour exprimer leur satisfaction, c’est gratifiant ! », raconte-t-il.

Parcours d’un entrepreneur

L’ancien étudiant des INSEEC de Chambéry et de Lyon se souvient des précieux enseignements reçus comme d’une boîte à outils, offrant la liberté de choisir comment les utiliser. Il encourage à l’expérimentation, à oser se tromper pour progresser tout en insistant sur l’importance pour les jeunes générations de se lancer, d’explorer et de se remettre en question.

« Mes trois années de Bachelor demeurent aujourd’hui parmi les plus mémorables, marquées par des moments d’intégration inoubliables et des amitiés durables. La remise de diplôme a été un moment d’euphorie, réunissant tous les anciens étudiants après huit mois de Master où chacun avait tracé sa propre voie. », retient-il.

Aujourd’hui, Aubin Blanco est toujours lié à l’école. Après avoir monté sa structure en événementiel, il accompagne les étudiants sur différents projets. Il a notamment participé aux journées d’intégration des étudiants de 1^ère et 2^ème années et prêté main forte pour le Festicolor, un événement inter-campus.

« Aujourd’hui j’ai la chance de faire de l’événementiel, et j’adore ça. Je veille à éviter tous les couacs logistiques, à trouver des solutions pour que chaque manifestation se déroule sans perte de temps. Mon but est que les gens soient contents, qu’ils passent un bon moment. Donner du bonheur aux gens, c’est un beau métier ! », se réjouit-t-il.

Il envisage l’avenir avec sérénité, même s’il ignore s’il résidera à l’étranger ou au cœur de sa cité lacustre dans une dizaine d’années. Une chose est certaine : il se voit épanoui.

Mis à jour le 18 janvier 2024